Neapoli, Chrysoupoli, Kavala: selon les découvertes archéologiques, l'histoire de la ville remonte à la préhistoire. À l'origine, le cœur de la ville se limitait au district de Panayia, habité de façon continue depuis le VIIe siècle av. Après 2500 ans, cependant, au début du 16ème siècle, Kavala a étendu ces frontières jusqu'en 1870; ce n'est qu'après 1928 qu'il a commencé à façonner sa structure actuelle. Son importance stratégique et économique au cours des siècles est attribuée à sa position stratégique sur la Via Egnatia, qui traverse la ville reliant l’est et l’ouest à son port et à l’enrichissement naturel de la péninsule, sur laquelle la vieille ville a été construite. .
Un tour de la vieille ville (Panayia)
Les attractions principales du quartier de Panayia sont le château, l'Acropole, l'Imaret et le vieux phare au bout de la rue Theodorou Pavlidou. y compris les rochers de Panayia. Le symbole de la vieille ville est la place Mohamed Ali, dominée par la statue, située entre le "konaki" (sa maison construite à la fin du XVIIIe siècle) et l'église de Panayia, construite en 1965 sur les ruines d'un ancienne basilique post-byzantine. Une visite guidée le long de la rue Mohamed Ali vous mènera au quartier le plus ancien de la ville, où vous pourrez visiter la mosquée Hussein Bey (ou la mosquée de la musique).
La ville moderne
Kavala a un caractère unique qui reflète le passé récent: les manoirs néoclassiques et les grands tabacs évoquent des souvenirs d'un lointain passé, quand une riche bourgeoisie dominait la ville. Dans la "Mecque du tabac" comme Kavala a été mentionné dans le passé, des milliers de travailleurs du tabac, hommes et femmes, gagnaient leur vie. Leurs visages resteront en vie pour toujours, grâce aux photographies en noir et blanc qui ornent les murs du musée du tabac de la ville.
Le lieu de rendez-vous le plus populaire de la ville est la place Eleftherias, le plus animé étant le piéton Megalou Alexandrou avec ses boutiques chics, ses cafés, ses bars et son magasin de tabac transformé en centre commercial. Près de la place Eleftherias se trouve le vieux quartier pittoresque d'Agios Nikolaos, où se trouve l'église du même nom, une ancienne mosquée. Sur les reliques d'un ancien pilier, on peut voir quelle devrait être, selon la tradition, l'empreinte de l'apôtre Paul, qui a été laissée là depuis sa première visite en Macédoine.
Sept bâtiments importants
Salle des Tokos (1879). La résidence du producteur de tabac D. Tokos, qui a abrité le consulat d'Italie pendant deux ans (1879-1880), présente des éléments ottomans, néoclassiques et baroques. C'est aujourd'hui le siège du 12ème département d'antiquités byzantines.
La vieille école de filles, un bâtiment néoclassique qui abrite aujourd'hui la 10ème école primaire.
Megali Lesxi (Big Club), (1910). Un manoir néoclassique qui abrite maintenant la bibliothèque municipale.
La mairie (1890), ancienne résidence du marchand de tabac hongrois Pierre Herzog.
Wix Hall (1898-1900), qui jusqu'en 1925 fut la résidence du baron allemand Adolf Wix von Zsolna. A partir de 1989, il abrite les autorités municipales.
The Catholic Mission (1888-92), bâtiment abritant le consulat de France et une école de langue française.
L'entrepôt municipal de tabac (construit vers 1900) avec des éléments ottomans, néoclassiques et baroques.
Kamares
Kamares, qui signifie arcs, est la marque de fabrique de Kavala et un monument. C'est en fait un aqueduc construit en 1550 par le sultan Suleiman II, le Grand et réparé au 19ème siècle par Mehmet Ali pour assurer l'approvisionnement en eau de la ville. C'est une construction monumentale, haute de 52 mètres, composée de 60 arches.
Le château et l'Acropole
L'Acropole a été construite par les Ottomans entre 1425 et 1530 sur les ruines d'un château byzantin. Il est constitué des murs intérieurs et extérieurs, qui relient l’Acropole aux murs de la péninsule et renforcent la partie inférieure de la colline du côté du port.
Le château a été construit à une époque où la guerre était menée avec des armes anciennes telles que des arcs, des flèches et des épées. C'est pourquoi il n'a pas pu défendre adéquatement la région et a cessé d'agir comme un fort défensif les années suivantes. Vers 1700, il devint un lieu d’emprisonnement et d’exil.